Le mythe du 7% 38% 55% (le non-verbal rediscuté)

29 mars 2013
Romain Bisseret

Une des tendances des pratiques dites "molles" est leur volonté de trouver appui sur les sciences plus "dures", pour en tirer une sorte de validation imparable. Par exemple, si vous œuvrez dans le domaine de la prise de parole en public, de la présentation, ou de la relation média, vous avez sans doute déjà entendu dire que la communication interpersonnelle était à 7% verbale, 38% vocale, et 55%  corporelle. C'est-à-dire à 93% non-verbale (si l'on veut bien ranger le para- ou l'infra-verbal dans le non-verbal). Pour toutes celles et ceux, de moins en moins nombreux hélas, qui n'ont pas abdiqué leur sens critique, cela semble exagéré, et surtout étonnamment précis.

D'où viennent ces chiffres ?

non-verbal 1

Ces chiffres sont relayés par de nombreux coaches et formateurs en prise de parole, et c'est regrettable, car ils n'en connaissent pour la plupart pas l'origine, les tenants et les aboutissants, c'est-à-dire les limitations ; ce qui ne les empêche pas d'être de bonne foi. En 1967, Albert  Mehrabian et deux de ses collègues, à qui l'on attribue cette découverte, conduisirent deux études portant sur le sujet de la communication non-verbale.

Dans la première étude, les participants devait estimer les sentiments d'une personne après avoir écouté neuf mots différents et non corrélés, pré-enregistrés, successivement. Les mots était généralement sans cohérence avec le ton de la voix qui les prononçait. Par exemple, "imbécile", dit d'une manière positive. Ils devaient donc, à chaque fois, donner une note sur un seul mot.

Dans la seconde étude, il n'y avait plus qu'un seul mot, choisi pour être le plus neutre possible : "peut-être" (maybe, en anglais). Les participants écoutaient l'enregistrement de ce mot, dit selon différentes intonations, en regardant en même temps des photos montrant différentes expression faciales. Ils devaient juger de la correspondance entre le mot entendu et l'expression du visage proposé.

talking C'est à partir de ces deux études qu'Albert Mehrabian et ses collègues ont élaboré, mais non prouvé, leur "formule" du 7-38-55. On voit immédiatement qu'il est difficile de généraliser ces situations d'expérimentation : un seul mot, enregistré, des expressions figées (photos, et uniquement du visage... le corps est complètement occulté dans ces expériences). Et quand on sait ensuite, en lisant le protocole, que ces participants étaient en fait au nombre de 10 (c'est peu !), et tous du même genre (il s'agissait en effet uniquement de femmes), on est en droit d'invalider totalement l'extension de ces résultats à une réalité quelconque concernant le monde dans lequel nous vivons.

Les limites

Il est à noter que Mehrabian lui-même est assez contrit de l'usage qui est fait de ces résultats. Il est ainsi savoureux de lire, de sa plume, dans un courrier adressé à Max Atkinson : "Je suis évidemment mal à l'aise du fait que mon travail soit mal cité. Dès le début, j'ai tenté d'expliquer aux gens les limites de mes découvertes. Malheureusement, nombreux sont les praticiens parmi les "consultants image corporate" et autres "consultants en leadership" qui ont une très faible expertise psychologique".

En ce qui concerne les limitations posées par Albert Mehrabian lui-même, on peut lire ceci : "Je vous prie de noter que ceci, et les autres équations concernants l'importance relative du verbal et du non-verbal, sont issus d'expériences concernant la communication de sentiments et d'états d'esprit (par ex. aimer/détester). A moins que le communiquant ne parle de ses sentiments ou de son état d'esprit, ces équations ne sont pas applicables".

communication non-verbalEn somme, les résultats ne sont valables que :

  • pour une population féminine particulière (dont les critères de sélection n'ont pas été détaillés)
  • si la personne qui parle ne dit qu'un seul mot,
  • si le ton de la voix enregistrée est sans cohérence avec le sens du mot,
  • et si le jugement se porte sur les sentiments ou l'état d'esprit de la personne qui parle.

On est assez loin de la vie courante, ou même d'une situation de prise de parole en public...

Et pourtant...

Et pourtant, on sait bien que le langage du corps, le ton de la voix et plusieurs autres facteurs non-verbaux (voire para- ou infra-verbaux) entrent en jeu dans le champ de la communication interpersonnelle. Nous l'expérimentons tous les jours ; cet article a simplement pour but d'ôter une prétendue validation scientifique, qui reste à faire. De nombreux chercheurs se sont intéressés à ce champ depuis Mehrabian, et continuent à le faire, mais la part de chaque élément dans la totalité n'a encore pas pu être valablement estimée.

communicationLa relation interpersonnelle, qu'elle soit uniquement entre deux personnes, ou bien une s'adressant à plusieurs, est un phénomène complexe. Oui, les variations de la voix (ton, débit, articulation, sonorité...), la gestuelle, comptent dans la bonne réception du message de fond, pour le meilleur comme pour le pire. Les acteurs le savent mieux que personne. Mais il me semble que ce mythe du 7-38-55 présente le gros défaut de paniquer inutilement de nombreuses personnes qui, au final, travailleront leur gestuelle au détriment de leur cœur de message. Ce mythe donne également parfois à certaines personnes le sentiment que, de toute façon, ça ne sert à rien puisque leur corps les trahira (on notera que, souvent, le langage non-verbal est présenté comme un ennemi de l'orateur ; l'accent sur l'allié qu'il est également est rarement avancé).

Ce qu'on peut retenir de ceci, au final, c'est que la communication entre deux personnes ou vers un groupe n'est pas si simple qu'elle puisse être réduite à une équation, comme Mehrabian le souligne lui-même. Selon le sujet (sentiments, faits, opinions...), selon la relation pré-existante (affective, neutre, vierge...), selon la clarté du message à transmettre, selon les cadres de référence de qui émet et qui reçoit, et d'autres facteurs encore, la part du verbal et du non verbal varie. Ce qu'il peut être utile de faire, c'est de prendre conscience du fait que ces trois aspects doivent être adressés concurramment pour une communication optimale.

Et vous ?

Selon vous, si vous le développiez, quel aspect (verbal, vocal, corporel) aurait le plus d'impact sur l'ensemble de votre communication en situation professionnelle ?

En cadeau, je vous laisse avec cette vidéo de TED, dont j'espère que vous tirerez profit !

[learn_more caption="Sources"]

- Mehrabian, Albert; Wiener, Morton (1967). "Decoding of Inconsistent Communications". Journal of Personality and Social Psychology 6 (1): 109–114.

- Mehrabian, Albert; Ferris, Susan R. (1967). "Inference of Attitudes from Nonverbal Communication in Two Channels". Journal of Consulting Psychology 31 (3): 248–252.

- Atkinson, Max, "Lend Me Your Ears: All you need to know about making speeches and presentations", Vermilion, London 2004.

- Atkinson, Max, Body language and nonverbal communication

[/learn_more]

16 comments on “Le mythe du 7% 38% 55% (le non-verbal rediscuté)”

  1. Tout à fait d'accord avec cette démystification des chiffres ou du moins de cet usage grossier de chiffres. Disons qu'il s'agit d'un ordre d'idée qui n'est pas faux: l'essentiel est non-verbal. Surtout si le locuteur parle une autre langue d'ailleurs. Mais à part ça l'usage de chiffres cache en général un manque de talent. Bravo pour ce texte sans faute. Etonnant qu'il n'y ait pas plus de commentaires. Venez sur notre blog et échangeons des visites si vous le voulez.

  2. Merci, et volontiers ! Bien d'accord avec vous, l'important est de faire prendre conscience d'une réalité, et de toute sa complexité, sans se cacher derrière des chiffres qui, finalement, ne veulent rien dire ici.

  3. Merci et bravo pour cet article très clair et bien exposé. Je me suis souvent posé la question sur la validité des chiffres dans ce genre d'études. Même si c'est intéressant pour moi qui ne connaîs rien à ce sujet d'avoir un repère avec les chiffres et de savoir quelle part est donnée au non-verbal dans la communication, je suis bien d'accord sur le fait que l'important est surtout de faire prendre conscience d'une réalité et de sa complexité.

  4. Ah les psychomythes et les neuromythes !... Combien de ces légendes construites par nos "maîtres praticiens gourous experts" circulent dans des formations habillées d'un "scientifisme" douteux... Il y a à la base de ces propagations le fait que nombre de "consultants formateurs" n'utilisent pas cet outil qu'on appelle curiosité... Combien se forment aux dernières avancées pluridisciplinaires, au lieu de répéter les ringardises issues des pseudo "écoles" des années 60 (pour le plus récent) ? La sous-culture fait des ravages... dans les organisations et dans les cabinets de pseudo-thérapeutes auto-désignés...
    "Ce que la science découvre, l'entreprise ne l'applique pas au management" nous dit Daniel Pink, l'innovation se cantonnant très souvent à la techno.
    On a pourtant des Français de haut niveau : JP Changeux, A. Berthoz, J. Fradin, et tant d'autres... Et des internationaux novateurs : F de Waal, A Damasio, D Kahneman, etc...
    Merci pour ce blog... il fera sûrement avancer les choses... et montrer combien le complexe va au-delà du compliqué, comme dirait Edgar Morin...

  5. Tout à fait en accord avec vous, Thierry. La curiosité est trop souvent laissée sur le bord de la route, avec l'esprit critique pour compagnon. On a pourtant tout à gagner à voyager en toutes circonstances avec ces deux-là !

  6. Je découvre tardivement votre article sur la règle de 7,38,55 de Merhabian et je vous félicite d'avoir levé le voile sur son côté mythique. J'ai particulièrement apprécié le fait que vous ayez rapporté le propos de Merhabian lui-même sur la dérive qui a suivi sa publication.
    Pour ma part, je considère qu'on évoque souvent les émotions (négatives) pour les charger des défaillances du message. Pourtant un orateur qui captive les masses exprime en même temps que son langage verbal et silencieux, des émotions qui le maintiennent en connexion avec son public.
    Plaisir d'être là;
    Plaisir de partager et d'échanger
    Plaisir d'être cohérent et congruent
    Plaisir de soutenir une idée.
    Donc un message quand bien même exprimé avec la gestuelle et le para-verbal adéquats reste bien fade s'il n'est accompagné, arrosé, avec une "bonne sauce" émotionnelle.
    De Casablanca

  7. Bonjour et merci pour cet éclairage qu'il est bon de temps en temps de poster.
    Je me sers de ces chiffres, en pesant bien évidemment leur portée, car pour les néophytes c'est simple...et pédagogique...
    Si nous prenons des libertés et des raccourcis sans rendre à César ce qu'il lui appartient, c'est que nous voulons faire intégrer une notion importante qui est l'habillage du texte...plus importante que le texte...lui-même
    En donnant l'explication originelle nous aurons perdu la moitié de notre auditoire...
    Cela nous donne aussi l'occasion d'alerter sur le travail des communicants dans la transmission du message...cela prend 5' et nous passons aux exercices de ton et de voix...

    1. Merci beaucoup pour votre commentaire et vos remarques. Je comprends qu'on utilise ces chiffres car ils ont l'avantage d'être simples et impactants... mais ils sont faux, et je ne peux plus souscrire à cela (mais je ne juge pas, entendons-nous bien, je ne parle que de moi). Pour ma part donc, je n'utilise plus ces chiffres par souci d'intégrité intellectuelle (et quand on me les mentionne, je réponds en simplifiant ce qui est dit dans cet article) ; je ne veux pas cautionner une légitimation qui n'a de scientifique que le nom (parce que, si on mentionne l'étude, c'est bien pour induire un biais d'autorité chez l'auditeur) ; ou il existe une vraie étude (elle reste à faire), ou elle n'existe pas. Si elle n'existe pas, servons-nous d'autre chose. Je me sers d'autres exemples très parlants qui parviennent au même résultat : l'évocation des acteurs, de leur jeu (corps, voix, texte), fonctionne généralement très bien.

  8. Merci pour cet article. Eneffet les consultants n'ont de cesse de rabacher, entre autres outils, cette étude.
    Aucun recul, aucun bon sens... Merci pour le rétablissement de la vérité sur ce qui n'est en réalité que le fruit des constats de l'expérience... Hélas l'expérience de nos jours a besoin d'être chiffrée pour être enseignée... Tellement triste.

  9. […] Dans les moments d’écoute empathique, l’objectif est d’être entièrement présent à la relation. Il n’y a pas d’intention de conduire la personne vers un but déterminé, ni de la consoler ou de trouver une solution. L’écoute empathie est une posture d’accueil. Tu sens ce moment où quelqu’un dont tu es proche ne semble pas aller bien, mais que tu ne sais vraiment pas pourquoi elle n’est pas épanouie… ce moment où tu accueilles sans rien penser d’autre que :  « Que se passe-t-il pour elle/lui? ». Seule l’ouverture à l’autre est présente. Ensuite, pour poursuivre dans l’empathie, Il s’agit d’être mu.e par la certitude que la personne écoutée a les ressources qui mènent vers un cheminement qui lui apporte ce dont elle a besoin. Celle-ci a « juste » besoin d’être accompagnée dans l’expression et la transformation des difficultés qui l’embarrassent. Dans les faits, il s’agit de recevoir les mots tels qu’ils sont prononcés, l’intensité des émotions et les attitudes non-verbales (en rappelant que le non-verbal joue pour beaucoup dans la communication). Je ne tendrai pas vers l’affirmation que 93% de la communication est non-verbale. Les études d’Albert Mehrabian et ses collègues ont des limites qui, de l’aveu de ses auteurs, n’ont pas été prises en compte (Voici pourquoi : https://www.inxl.fr/le-mythe-du-7-38-55-le-non-verbal/). […]

  10. Bonjour,

    Comme beaucoup de formateur et consultant, j'ai eu vent des 7/38/55, je trouvais ça clair, pédagogique et utile pour expliquer une vérité qui me semblait limpide. A savoir que le seul texte ne peut rien en communication. A la lecture de votre article, je prends conscience du mauvais chemin parcouru. Je vous en remercie, car les informations sont détaillées, précises et simples (mais pas simplistes). Je me fais donc votre écho, et modifie de ce pas le support de formation où j'employais à tort cette idée. Une très bonne journée

  11. Merci pour cet article très clair et qui reprend les éléments des études de Mehrabian.
    Je suis formateur et j'utilise cette Formule depuis des années !
    Tout en précisant sa limitation.
    Et nous savons que le non verbal représente environ 70-75%...
    Je reste un formateur curieux et je continue à explorer les découvertes de la psychologie et des neurosciences.
    Merci

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