Les Liberating Structures nous permettent de facto d’avoir des séances de travail en ligne vraiment productives et satisfaisantes.
Vous sentez-vous à l’aise avec les réunions en ligne ? Êtes-vous satisfait-e-s de vos réunions en ligne ? La réponse n’est pas nécessairement oui… Un récent article du Monde « "Franchement, j’en ai ma dose" : le télétravail use de nombreux salariés » est plutôt éloquent dans son titre et la pratique des réunions en ligne n’y est sans doute pas pour rien.
L’expérience du confinement nous a projeté dans une situation de travail inédite pour nombre d’entre nous, en tout cas pour celles et ceux qui ont continué à travailler sans pouvoir se rendre sur leur lieu de travail habituel.
En dehors des considérations pratiques d’adaptation ou d’inadaptation de son espace de travail d’un point de vue physique et technique, il a fallu adopter de façon systématique une collaboration à distance. En plus des multiples outils de communication usuels (mail, téléphone, réseaux sociaux internes et public,…) la « Réunions en ligne » s’est imposée à tous, que les personnes en aient l’habitude ou pas. Et les résultats ne sont pas forcément appréciés de tous.
Pour en revenir au titre de l’article, en quoi les Liberating Structures (LS pour les familiers) peuvent-elles nous aider pour nos réunions à distance ?
Après tout, ces méthodes de travail collaboratif, que j’appellerai des méthodes d’Intelligence Collaborative, ont été pensées et développées pour animer des sessions de travail collectif en présentiel, pour des groupes de quelques individus à plusieurs centaines au besoin.
Les LS nous permettent de facto d’avoir des séances de travail en ligne vraiment productives et satisfaisantes de part la caractéristique principale spécifiée dans leur nom : elles proposent une structuration de la manière d’échanger, de converser et de réfléchir ensemble. La structuration des échanges est l’atout majeur des LS qui induit des bénéfices directs considérables, en ligne comme en présentiel :
et nous pourrions en trouver d’autres !
Les 33 LS sont dûment documentées et répertoriées en libre accès sur les sites liberatingstructures.com et liberatingstructures.fr
Ce qui est tout bonnement magique, c’est que nombre d’entre elles peuvent se transposer facilement à la situation du travail en ligne. Les structures sont conservées et ce sont simplement les modalités des échanges et interactions qui sont adaptées, pour peu que l’interface de visioconférence permette de créer la répartition des participants en sous-groupes de tailles diverses (par 2, 3, 4, ou 5 personnes et plus…) J’ai récemment vérifié de nombreuses fois l'efficacité des LS en tant que facilitateur ou participant au cours de séances de travail, réunions, ateliers, meetups, workshops… Le confinement nous y a fortement aidé 😊.
À mon sens voici une liste de LS tout à fait utilisables en lignes : Impromptu Networking • Min Specs • Discovery & Action Dialogue • 9 Whys • What, So What, Now What • Wicked Questions • Generative Relationships • TRIZ • Drawing Together • Critical Uncertainties • Appreciative Interviews • Purpose-to-Practice • 1-2-4-Tous • Agreement-Certainty Matrix • Ecocycle Planning • User Experience Fishbowl • 15% Solution • Heard, Seen, Respected • Celebrity Interview • Troika Consulting • Design Storyboards • Conversation Café
Par exemple, prenons Troïka Consulting qui utilise un dispositif en présentiel assez contre-intuitif où 3 participants sont amenés tour à tour à recevoir des conseils en tournant le dos aux deux autres. L’efficacité de Troïka tient notamment à cette rupture de positionnement. Dans une modalité « en ligne » il suffira que la personne recevant les conseils coupe sa caméra et masque les vidéos des deux autres personnes. Les résultats obtenus sont tout aussi bluffant qu’en présentiel.
En adaptant par quelques astuces simples les modes d’interactions entre personnes, les Liberating Structures utilisées en ligne restent tout autant efficaces.
Abstraction faite de la situation de télé-travail, les facteurs de multiplication des réunions dans les organisations sont (liste non exhaustive) : le besoin d’exister, d’être en contact direct avec les autres, de se montrer dans le groupe, de montrer que l’on travaille, de satisfaire la hiérarchie, de se conformer à ses habitudes, de s’assurer d’être dans le coup, de se rassurer en contrôlant ses équipes… Les personnes supportent nombre de réunions inutiles par habitude et/ou implicitement pour nourrir ces besoins.
Dans le cas des réunions à distance, ces bénéfices implicites sont grandement atténués voire inexistants. De plus, ce que l’on pourra facilement reprocher aux réunions à distance ce sont le manque d’échange non verbaux, l’absence d’interaction de groupe, le manque de souplesse d’organisation et … une fatigue cognitive en lien avec la focalisation sur l’écran bien supérieure.
L’ensemble rend donc ces réunions bien plus rapidement insupportables lorsqu’on a la sensation de ne rien produire. D’où l’impérieuse nécessité de les rendre utiles aux participants et à l’organisation. Ce qui demande, en surplus des bonnes pratiques usuelles (arriver à l’heure, commencer à l’heure, finir à l’heure, inviter les bons participants…) de faire correctement 2 choses essentielles :
Vous pourrez penser que ces 2 points sont de façon générale tout aussi importants. Je vous l’accorde mais, si l’on a parfois l’habitude de s’en dispenser pour les réunions en présentiel, ils deviennent critiques pour les réunions en ligne.
Derniers points, voici des contraintes techniques inhérentes aux réunions en ligne à prendre en compte : avoir des connexions stables et un débit permettant les échanges vidéos, utiliser le plus possible les caméras pour augmenter les échanges non-verbaux et pouvoir créer des sous-groupes avec la plate-forme de conférence à distance utilisée (Zoom est parfait pour cela).
Vous souhaitant de bonnes séances de travail en ligne !
Frédéric de Verville
Les Liberating Structures nous permettent de facto d’avoir des séances de travail en ligne vraiment productives et satisfaisantes.
Compte-rendu de la conférence Liberating Structures de Seattle 2019, par Frédéric de Verville.
La méthode Getting Things Done permet un incomparable alignement de la raison d'être et des actions d'une personne, d'une équipe ou d'une société. ll suffit d'utiliser les Horizons d'attention d'une manière précise.
La mise en place de la méthode GTD (Getting Things Done) rencontre trois écueils principaux, qui peuvent se surmonter en appliquant un principe directeur et une piste d'actions concrètes.
Les Zones de Responsabilités sont un des Horizons d'Attention majeurs de GTD. Pour autant, ils sont souvent méconnus et sous-utilisés.
Le sujet du jour va concerner l'Holacracy et notamment la réunion de Gouvernance. Cette réunion est celle où les membres d'un même cercle vont travailler collectivement sur la structure de l'organisation. Il se trouve qu'elle est souvent mal vécue au départ à la fois par les participants et souvent par les facilitateurs eux-mêmes. J'aimerais partager aujourd'hui […]
L'avalanche quotidienne de réunions et de courriers électroniques m'empêchent de vraiment mener mes projets à long terme.
Comment est-ce que je peux faire pour avancer sur ce qui compte le plus pour moi sans me laisser happer par ce qui retient trop souvent mon attention ?
Les rapports étroits qui existent entre les méthodes GTD et Holacracy font qu'il est délicat d'être efficace dans la seconde sans pratiquer la première. Par construction.
Partir en vacances pour aller se reposer, c'est bien. Partir l'esprit libre, c'est encore mieux.
Existe t-il des bonnes pratiques permettant de systématiquement au manager de mettre tout son environnement de travail en ordre de manière à partir l'esprit serein sans être inquiété d'une possible mauvaise surprise à son retour ?
Ces bonnes pratiques peuvent être extraites de ce qui s'appelle la Revue Hebdomadaire
Nous voyons ici comment les adapter pour un départ en vacances.
Le concept de la Prochaine Action est fondamental dans GTD et la plupart des gens ont souvent l'impression d'être familiers de la chose. En pratique, c'est une autre histoire.
Les "7 Habitudes" et GTD sont deux méthodologies complémentaires qui s'enrichissent l'une l'autre.
L'open space est une entrave majeure à la productivité des personnes en entreprise. Certaines ont trouvé une parade ingénieuse...
En bon praticien GTD, vous avez une liste de choses que vous aimeriez faire, un jour, peut-être. La fameuse liste « Un Jour / Peut-être » qui porte bien son nom. Comment s'en servir efficacement ?
Il est également possible d’utiliser d’autres méthodes de productivité avec GTD, notamment lorsqu’il s’agit d’aider à la concentration (Pomodoro). C’est ce point qui va nous intéresser aujourd’hui.
La Revue Hebdomadaire est un incontournable de la méthode GTD. C'est également une des habitudes les plus délicates à mettre en place et à conserver dans le temps. Sa durée est souvent invoquée comme le frein principal par les personnes qui s'y mettent.
La réunion de gouvernance, pilier de l'holacratie, permet à chacun d'oeuvrer individuellement au résultat commun.
Holacracy is often critiqued for being inhumane. This is a false statement, in that Holacracy doesn't apply to human relationships. We've been running Holacracy for 2,5 years, here's how it went for us.
La plupart des commentaires à charge contre l'holacratie mentionne un caractère "non humain". Or, les rapports humains n’ont rien à voir avec la façon de travailler ensemble. Voyons pourquoi.
La méthode GTD demande d'identifier clairement la prochaine action et le résultat final de tous nos projets. À cette fin, l'alphabet peut être une analogie efficace.
J'ai toujours été fasciné par le pouvoir des mots. Ils appartiennent à la catégorie de ces choses qui peuvent avoir un impact majeur sous des apparences anodines. De ces choses qu'il semble possible de négliger au motif que "vous voyez ce que je veux dire"... quand finalement on n'est pas sûr de bien voir. C'est […]