Suscitez la curiosité avec la pédagogie du détour

9 février 2025
In Excelsis

Préparez-vous à un électrochoc pédagogique : la méthode du détour va pulvériser tout ce que vous pensiez savoir sur la formation et l’apprentissage. Ici, l’émotion règne en maître, balayant les résistances cognitives et ouvrant grand la porte à une rétention mémorielle plus forte que jamais. Dans cet article, vous découvrirez les origines de cette approche hors norme, ses ressorts émotionnels irrésistibles, et le subtil mariage entre présentiel et outils numériques qui la propulse au sommet. Attachez vos ceintures : ce qui vous attend n’a rien d’une énième théorie poussiéreuse, mais bien d’une expérience profondément immersive et terriblement efficace.

Définition et principes fondamentaux de la pédagogie du détour

Imaginez que votre public ait un grand mur devant lui, un obstacle mental qui l’empêche d’accéder à la connaissance ou de développer un nouveau savoir-faire. Que faire ? Les laisser buter contre ce mur jusqu’à l’épuisement ? Sûrement pas. C’est précisément ici que la pédagogie du détour déploie ses ailes : au lieu de foncer droit dans ce barrage, on choisit de l’encercler, de le contourner, pour mieux arriver ensuite à destination.

Cette approche repose sur un constat simple : quand on veut former ou transmettre un savoir, on doit toucher la mémoire émotionnelle. Pourquoi ? Parce que c’est elle qui grave en profondeur les apprentissages et les rend durables. D’ailleurs, on le dit souvent : vous pouvez expliquer mille fois un concept, mais si la personne en face ne vit pas une expérience marquante, il y a fort à parier qu’elle oubliera tout aussi vite.

La clé, c’est donc de faire vivre une expérience forte, presque inattendue. On crée un climat où l’apprenant se sent engagé, ému, voire amusé. Un flot d’émotions positives va booster sa compréhension et son souvenir de ce qu’il découvre. Et quand l’émotion reste au rendez-vous, les connaissances s’ancrent plus facilement. À l’inverse, si la séance de formation déclenche trop de peur ou de gêne, on pourrait avoir l’effet inverse : un blocage pur et simple, comme si un “frein” mental venait tout verrouiller.

Par ailleurs, les outils numériques offrent aujourd’hui un formidable appui à cette pédagogie en “mode détour”. Ils permettent de raviver des émotions éprouvées en présentiel et de revisiter un exercice marquant, un ressenti particulier. Bien sûr, rien ne remplace l’énergie palpable d’une salle de formation, mais ces dispositifs digitaux intensifient l’impact de ce qui a été vécu, un peu comme un souvenir qui refait soudainement surface. C’est grâce à ce va-et-vient entre expérience concrète et rappel virtuel que le savoir se fixe véritablement.

En fin de compte, c’est la raison d’être de cette pédagogie : générer un décalage volontaire permettant de briser les résistances cognitives, tout en insufflant de la curiosité, du plaisir et du partage dans le processus d’apprentissage.

Retour sur l’origine du concept : l’anecdote du stage de formateur

Pour comprendre comment cette pédagogie a gagné ses galons, il faut revenir à une histoire édifiante. Un intervenant a découvert ce concept durant un stage où il passait du statut d’artiste à celui de formateur. Au départ, il pensait que transmettre un savoir se résumait à déployer méthodiquement son contenu. Et soudain, il réalise qu’il existe un “plan B” : jouer avec la façon de présenter la matière, tromper gentiment l’ennui et la méfiance pour mieux toucher l’esprit et le cœur.

Lors de ce stage, une phrase est revenue comme un mantra : “Tu me dis, j’oublie. Tu me montres, j’apprends. J’expérimente, je retiens.” Au fil de divers exercices, les stagiaires ont vu concrètement à quel point il était vital de faire vivre une expérience concrète, plutôt que de pilonner l’apprenant d’informations théoriques. L’enthousiasme était tel qu’on voyait s’illuminer les visages : au lieu d’aligner des diapositives, on ouvrait un espace pour des découvertes inattendues, amusantes, parfois même déstabilisantes, mais ô combien formatrices.

Dans ce stage, chacun a également compris à quel point il fallait préparer ses interventions en amont. Car détour ou pas, on n’improvise pas là-dessus. Il faut penser à la cohérence de chaque exercice, à la manière d’atteindre l’objectif tout en enfantant une expérience mémorable. Et c’est cette minutieuse orchestration qui rend la démarche si puissante : on touche la raison et l’émotion, l’action et la réflexion.

Ainsi, la naissance de la pédagogie du détour dans cet esprit de formation a été un électrochoc créatif. Plus question de se contenter d’énumérer des théories : on veut bousculer le public juste ce qu’il faut pour le tenir en haleine, tout en le menant en douceur vers le savoir à acquérir. De ce point de vue, les anecdotes issues de ce stage ne sont pas de simples souvenirs de formation – ce sont de véritables déclencheurs d’une nouvelle façon d’enseigner, qui montre que la voie la plus directe n’est pas toujours la plus efficace.

L’importance des émotions et de l’ancrage mémoriel dans la formation

Dès qu’une forte émotion entre en scène — enthousiasme, étonnement ou simple plaisir d’apprendre — le cerveau enregistre ces instants avec une intensité décuplée. Dans bien des cas, la monotonie d’une salle de formation classique éteint la flamme avant même qu’elle ait pu s’embraser. Résultat : le contenu déborde peut-être de points passionnants, mais il ne pénètre pas durablement la mémoire du public. À l’inverse, si vous stimulez l’apprenant au bon moment — avec une mise en situation réelle, un défi ludique ou une anecdote qui le fait rire — vous imprimez l’apprentissage comme un sceau dans la cire chaude.

Cette technique s’appuie sur un mécanisme subtil : “Je ressens, donc je retiens.” Dès lors que l’on expérimente de façon vivante ce qu’on cherche à inculquer, l’effet sur la mémoire fait un bond spectaculaire. Et si un soupçon d’émotion négative refait surface, il suffit d’utiliser un détour habile pour contourner la résistance. On réinvente la situation, on la rend humoristique ou surprenante, et hop, le concept passe sans que l’esprit n’appuie sur le frein. En somme : moins de barrières, plus de souvenirs, et surtout, une envie folle de mettre en pratique ce qui a été appris.

Place et limites des outils numériques face au présentiel

D’un côté, la salle de formation en présentiel : un espace où chacun ressent l’énergie collective, tisse du lien humain et se forge des souvenirs presque tangibles. De l’autre, l’apprentissage en ligne : ultra-flexible, accessible en un clic, capable de maintenir le savoir frais dans l’esprit via des piqûres de rappel régulières. Alors, qui l’emporte ? En vérité, l’un ne va pas sans l’autre.

Les plateformes numériques se révèlent extrêmement utiles pour réactiver, renforcer ou étendre l’apprentissage. On revoit quelques modules, on retrouve une vidéo qui nous rappelle la bonne façon de procéder, et immédiatement, l’émotion initiale ressurgit. Ce phénomène agit comme une “madeleine de Proust” moderne : la technologie ravive l’étincelle née lors de la session en présentiel.

Mais attention : malgré leur puissance, ces supports digitaux ne remplacent pas ces moments rares où l’on se retrouve tous ensemble « en vrai ». Car en présentiel, chaque rire, chaque échange, chaque faux-pas même, laisse une empreinte profonde dans l’esprit. C’est là que se nouent des connexions humaines fortes et que l’émotion, plus palpable, nourrit durablement la mémoire. Les outils numériques demeurent donc un excellent allié… à condition de ne pas sacrifier totalement la richesse du contact humain. L’astuce consiste à combiner ces approches : utiliser la puissance immersive de la présence collective, puis la compléter avec le chemin digital qui prolonge l’expérience et solidifie les acquis.

Conclusion

Au fond, la pédagogie du détour, c’est bien plus qu’une astuce : c’est un véritable pont vers l’adhésion totale de vos apprenants. En exploitant intelligemment l’émotion, la surprise et la force du digital, vous gravez chaque concept dans l’esprit. Résultat : plus d’impact, plus de souvenirs, et surtout, cette folle envie d’appliquer immédiatement ce qu’on vient d’apprendre. Osez cette approche audacieuse, et regardez vos formations prendre vie comme jamais auparavant. Après tout, contourner un mur, c’est parfois le meilleur moyen de le franchir.

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