Les Liberating Structures nous permettent de facto d’avoir des séances de travail en ligne vraiment productives et satisfaisantes.
D'accord, le titre est un peu provocateur, mais l'idée maîtresse est bien là : de nos jours, sous nos contrées, nous n'avons pratiquement plus besoin de bureaux, c'est-à-dire d'endroit commun où tous les collaborateurs d'une entreprise doivent se rendre pour travailler. Le mouvement du télétravail est amorcé depuis plusieurs années déjà, mais n'a jamais réellement été encouragé pour diverses raisons. La première de toutes est une la législation française encore à la traîne. Pour les autres, je me contenterai juste de pointer le fait qu'elles reposent toutes sur une peur (désengagement des employés, chute de productivité, manque de contrôle...), et donc sur de mauvaises bases. Le télétravail est une bonne chose, qui demande juste à être préparée.
Les bureaux, tels que nous les connaissons encore majoritairement, reposent sur un paradigme du siècle passé qui n'est plus adapté à notre époque, ni du point de vue technologique, ni du point de vue social (cf. tout la littérature autour des différences prétendument si importantes de la génération Y -à prononcer "why" ce qui je le rappelle, n'est pas qu'un hasard). Ce paradigme qui veut qu'on mette tous les gens qui travaillent ensemble au même endroit —des bureaux, donc, avait du sens à l'époque, notamment pour la communication d'équipe, ou la gestion du personnel. Il fallait bien mettre tout le monde pas trop loin si on voulait qu'ils fassent quelque chose ensemble, ou même leur dire quoi faire comment.
Aujourd'hui, la technologie nous permet de nous affranchir des bureaux, tout en conservant la possibilité d'un relationnel fort, condition sine qua non d'un travail d'équipe. Une équipe qui travaille à distance aura en effet besoin, régulièrement, de se retrouver physiquement ; mais l'intervalle peut être d'un mois, durant lequel la communication peut se faire soit par écrit (de l'importance d'avoir un bon rédactionnel...), soit à l'oral au bon vieux téléphone, soit, encore mieux, en visio-conférence (les adeptes de Mehrabian seront contentés, on retrouve un peu d'image). Et les retrouvailles n'ont pas forcément à avoir lieu dans les bureaux.
Tout cela est déjà bien connu, et a donné lieu à pas mal de littérature. L'idée à retenir, c'est que travailler à distance est quelque chose qui s'organise. Il existe des pratiques d'excellence, dont Remote: office not required, le livre de Jason Fried et David Hansson dresse une belle liste. L'idée de départ ? Les meilleurs collaborateurs du monde ne se trouvent pas tous dans la même pièce (ni dans le même pays...).
Intéressons-nous un peu à la mise en pratique, qui seule pourra faire la preuve du bien fondé du télétravail (n'en déplaise à Mme Mayer). Je me permets de balayer rapidement l'option open space, défendue en entreprise par uniquement deux types de personnes :
Pour toutes les autres, la pollution sonore et visuelle, les interruptions à répétition, le manque d'espace privé, sont autant de freins à la productivité. Non, les personnes en open space ne sont pas plus créatives, ni productives grâce à un relationnel soi-disant "facilité". Quand elles veulent être créatives, elle se louent une salle de réunion. De même lorsqu'elles veulent se parler sérieusement. Et je ne parle pas des managers qui, faute d'endroit dédié, recadrent un collaborateur devant tous les autres (y'a-t-il encore une personne censée qui lit ceci, et pense que ce type de management est productif d'autre chose que de stress, de peur, de honte et de désengagement professionnel ?).
"Nous n'aimons pas trop les avantages pour les cadres à Hub Spot - surtout les bureaux. Plus de bureaux, plus de problèmes. Pas de bureau, pas de problème." Dharmesh Shah, co-founder et CTO chez Hub Spot
Imaginons donc qu'on vous propose du télétravail. Comme l'indiquent Jason Fried et David Hansson, plusieurs solutions s'offrent à vous. On pense évidemment à s'aménager un bureau à la maison. Mais ce n'est pas forcément possible, le plus souvent pour un problème de place, ou de tranquillité. Or, travailler hors des bureaux n'implique pas nécessairement de travailler chez soi.
Les options sont variées (le café, le Starbucks pour Internet, une bibliothèque pour le silence...), et l'une d'entre elles à retenu mon attention : les centres d'affaires (Regus, Buro Club...) et les espaces de co-working. Ces lieux, qui sont finalement de l'hôtellerie d'entreprise, au départ tournés vers une clientèle de sociétés en création (soit ex nihilo, soit de filiales étrangères en implantation), sont également ouvertes à la location de bureaux à la journée pour les collaborateurs en déplacement, voire à l'heure. Le modèle est connu, et ça fonctionne plutôt bien.
Pour une fraction de la somme correspondant à la location d'un bureau, vous pouvez offrir à vos collaborateurs une carte d'abonnement qui leur permet de bénéficier de services pros un peu partout sur le territoire, voire dans le monde. A titre personnel, il existe une dizaine de centres rien que sur Paris, ce qui est un gros avantage lorsque de mes déplacements d'un client à l'autre.
Du point de vue de l'entreprise, le gain le plus immédiat est un gain de place, qui permet de réduire les charges fixes. Cela fait pas mal de temps d'ailleurs que certaines sociétés sont passées à l'hoteling, cette pratique qui consiste à avoir des locaux comprenant des bureaux attribués à la demande aux collaborateurs, selon leurs déplacements.
Surface réduite, frais de fonctionnement moindres, et des collaborateurs présents à intervalles réguliers dans les bureaux de l'entreprise. On pourrait même imaginer quelque chose allant un peu plus loin, qui permettrait également de réduire le temps de déplacement (donc la fatigue) des collaborateurs, et aussi les coûts, en rassemblant les équipes non pas par thème (créa, compta, ingénieurs...) dans des locaux fixes, mais par situation géographique par rapport au lieu d'habitation. Ainsi, il pourrait être malin de louer des espaces pour y rassembler les gens qui habitent la région.
Fini la traversée éprouvante de Paris, ou les bouchons de l'A86 par exemple ; autour d'une grande ville, il y a certainement des bureaux à 30/45mn de chez vous. Regus réfléchit d'ailleurs à ceci, et propose de rassembler des collaborateurs de diverses entreprises dans des pôles géographiques ; c'est pourquoi l'enseigne commence à sortir des centre-villes pour ouvrir en périphérie.
Vous êtes déjà en mode télétravail ? Ou bien cela vous intéresse, vous effraie ? Vous avez une entreprise et vous n'y croyez pas ?
Les Liberating Structures nous permettent de facto d’avoir des séances de travail en ligne vraiment productives et satisfaisantes.
Compte-rendu de la conférence Liberating Structures de Seattle 2019, par Frédéric de Verville.
La méthode Getting Things Done permet un incomparable alignement de la raison d'être et des actions d'une personne, d'une équipe ou d'une société. ll suffit d'utiliser les Horizons d'attention d'une manière précise.
La mise en place de la méthode GTD (Getting Things Done) rencontre trois écueils principaux, qui peuvent se surmonter en appliquant un principe directeur et une piste d'actions concrètes.
Les Zones de Responsabilités sont un des Horizons d'Attention majeurs de GTD. Pour autant, ils sont souvent méconnus et sous-utilisés.
Le sujet du jour va concerner l'Holacracy et notamment la réunion de Gouvernance. Cette réunion est celle où les membres d'un même cercle vont travailler collectivement sur la structure de l'organisation. Il se trouve qu'elle est souvent mal vécue au départ à la fois par les participants et souvent par les facilitateurs eux-mêmes. J'aimerais partager aujourd'hui […]
L'avalanche quotidienne de réunions et de courriers électroniques m'empêchent de vraiment mener mes projets à long terme.
Comment est-ce que je peux faire pour avancer sur ce qui compte le plus pour moi sans me laisser happer par ce qui retient trop souvent mon attention ?
Les rapports étroits qui existent entre les méthodes GTD et Holacracy font qu'il est délicat d'être efficace dans la seconde sans pratiquer la première. Par construction.
Partir en vacances pour aller se reposer, c'est bien. Partir l'esprit libre, c'est encore mieux.
Existe t-il des bonnes pratiques permettant de systématiquement au manager de mettre tout son environnement de travail en ordre de manière à partir l'esprit serein sans être inquiété d'une possible mauvaise surprise à son retour ?
Ces bonnes pratiques peuvent être extraites de ce qui s'appelle la Revue Hebdomadaire
Nous voyons ici comment les adapter pour un départ en vacances.
Le concept de la Prochaine Action est fondamental dans GTD et la plupart des gens ont souvent l'impression d'être familiers de la chose. En pratique, c'est une autre histoire.
Les "7 Habitudes" et GTD sont deux méthodologies complémentaires qui s'enrichissent l'une l'autre.
L'open space est une entrave majeure à la productivité des personnes en entreprise. Certaines ont trouvé une parade ingénieuse...
En bon praticien GTD, vous avez une liste de choses que vous aimeriez faire, un jour, peut-être. La fameuse liste « Un Jour / Peut-être » qui porte bien son nom. Comment s'en servir efficacement ?
Il est également possible d’utiliser d’autres méthodes de productivité avec GTD, notamment lorsqu’il s’agit d’aider à la concentration (Pomodoro). C’est ce point qui va nous intéresser aujourd’hui.
La Revue Hebdomadaire est un incontournable de la méthode GTD. C'est également une des habitudes les plus délicates à mettre en place et à conserver dans le temps. Sa durée est souvent invoquée comme le frein principal par les personnes qui s'y mettent.
La réunion de gouvernance, pilier de l'holacratie, permet à chacun d'oeuvrer individuellement au résultat commun.
Holacracy is often critiqued for being inhumane. This is a false statement, in that Holacracy doesn't apply to human relationships. We've been running Holacracy for 2,5 years, here's how it went for us.
La plupart des commentaires à charge contre l'holacratie mentionne un caractère "non humain". Or, les rapports humains n’ont rien à voir avec la façon de travailler ensemble. Voyons pourquoi.
La méthode GTD demande d'identifier clairement la prochaine action et le résultat final de tous nos projets. À cette fin, l'alphabet peut être une analogie efficace.
J'ai toujours été fasciné par le pouvoir des mots. Ils appartiennent à la catégorie de ces choses qui peuvent avoir un impact majeur sous des apparences anodines. De ces choses qu'il semble possible de négliger au motif que "vous voyez ce que je veux dire"... quand finalement on n'est pas sûr de bien voir. C'est […]
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